
Nous le savons tous, le monde entier est en instance de bouleversement profond.
L’organisation et la hiérarchie entre les Etats est remise en cause. L’économie mondiale est fracassée par les conséquences du changement climatique. La mondialisation, hier tellement critiquée, apparaît aujourd’hui, comme une véritable oasis que nous allons devoir quitter.
La guerre en Ukraine fait découvrir à la plupart d’entre nous que nous connaissions très mal la géographie et l’histoire de l’Europe. Persuadés depuis la fin du 20em siècle que l’Histoire est derrière nous, nous avons négligé Moscou et ainsi, paradoxalement, mis nous les Européens, notre avenir dans les mains de Poutine en utilisant beaucoup des sources d’énergie possédées par son pays.
Poutine, l’autocrate, prêt à tout pour que renaisse la Grande Russie.
Face à ce cataclysme annoncé, que faisons nous ?
Pas grand chose, si ce n’est de nous détruire de l’intérieur !
En somme comme l’a déjà dit Jacques Chirac en parlant d’écologie : « le Monde brule et nous regardons par la fenêtre ».
Ou dit autrement, la France n’est plus un grand pays, elle ne veut pas le reconnaître ,mais croit toujours au Père Noël.
Les exemples de notre légèreté abondent .
Le plus irresposable concerne l’Economie et le Social.
En quelque mois la dette de la France s’est formidablement accrue. Et pourtant , quasiment dédaigneux face à ce désastre, la plupart de nos politiques renoncent à toute prudence et rigueur
Le manque de courage des politiques est pour eux sans conséquence électorale. Pour la raison simple que la majorité des Français rejette toute austérité. Il n’y a pas, pour eux, d’autre chemin possible que celui de la conservation des avantages acquis.
Les candidats Mélenchonistes, champions es-démagogie, risquent, s’ils l’emportent aux prochaines législatives, de nous rappeler le jugement plein d’humour de Winston Chuchill selon lequel « les socialistes, c’est comme Christophe Colomb. Quand ils partent ils ne savent pas où ils vont et quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont.
Mais l’humour ne suffira pas à les appeler à la raison.
Et pourtant il y a a urgence, Emmanuel Macron doit enfin reprendre les choses en main.
Peut-être que, persuadé de l’intelligence des Français, il croit qu’au dernier moment ils se réveilleront de cet espèce de cauchemar fou. Mauvais rêve que lui même alimente par son manque d’implication apparente, dans cette période intermédiaire entre deux élections décisives.
Rien n’est écrit. Et demain, nous devrons peut-être, pauvres endormis, nous contenter :
soit de subir les diktats de nos créanciers , comme l’on fait les Grecs il y a 10 ans.
soit de sombrer dans une dictature comme celle créée au Vénézuéla par Hugo Chavez, le modèle révéré avec enthousiasme par J.L Mélenchon.
Impossible ? Peut-on en être certain ?
Poutine, lui, rêve peut-être de ce final fracassant où il aura trouvé un allié d’importance dans le camp d’en-face !