
Dès la première année du mandat de Donald Trump, le diagnostic était clair pour certains grands psychiatres américains (https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/video-donald-trump-un-narcissique-malfaisant-selon-les-psychiatres-americains) : un malade était désormais à la tête de l’Etat le plus puissant du monde.
Hélas, à s’en tenir aux derniers épisodes, ils avaient vraisemblablement raison !
Pour s’en convaincre, il suffisait de regarder la télévision lors de son retour à la Maison Blanche après son hospitalisation. C’est quasiment un film comique qui s’est déroulé devant nos yeux.
On aurait dû rire, mais en réalité on a été scandalisé par le spectacle. Le Président-candidat ( lui qui en son temps avait préconisé l’usage de l’eau de javel) s’est arrogé le rôle d’exterminateur du virus, puisque, a-t-il affirmé, les médecins américains ont bénéficié de l’aide quasi continue et admirable de l’Administration Trump.
Chez nous De Funes n’aurait pas fait mieux.
Et le héros en a rajouté encore. Toujours malade, il a spectaculairement enlevé son masque et par son inconséquence, une fois encore, mis en danger de contamination une grande partie de ses collaborateurs (https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/587243/une-autre-proche-de-donald-trump-declaree-positive-a-la-covid-19°).
On ne peut guère en douter, ce président exceptionnel par ses outrances et ses échecs sera dans quelques semaines, ou dans 4 ans, la risée de son peuple ou du monde entier .
Son bilan est déjà catastrophique :
Sur le plan intérieur tout d’abord, où il aura réussi l’exploit d’agrandir les fractures déjà existantes entre les communautés et les groupes de pensée.
Certains observateurs sont par ailleurs sidérés par l’annonce faite par Trump disant qu’il n’acceptera peut-être pas de quitter le pouvoir. Encore un peu et les colts seront sortis et la guerre civile commencera.
Sur le plan extérieur il restera celui qui, très vite, aura mis un terme aux fondamentaux de la politique étrangère de son pays.
En effet depuis près d’un siècle les différents Présidents auront apporté la preuve qu’ils étaient les indispensables protecteurs de la paix mondiale.. Ce fut en particulier le cas avec Roosevelt pendant la guerre de 40-45 mais aussi avec Ronald Reagan qui mit fin à la guerre froide en laissant exsangue l’empire soviétique .
Désormais c’est une toute autre chanson. L’OTAN est quasiment mort et la simple notion d’allié traditionnel est devenu totalement obsolète.
En définitive l’Administration Trump aura surtout été celle des coups de mentons qui voulaient faire peur aux régimes autoritaires tels que la Chine, la Corée du Nord, la Russie ou la Turquie.
Seule désormais semble compter la guerre commerciale mondiale contre la Chine… et la victoire est loin d’être assurée.
Le bilan est très inquiétant et pourtant le Narcisse du Potomac (https://fr.wikipedia.org/wiki/Potomac) , veut continuer à gouverner.
Comment ne pas être inquiet, à la seule pensée que s’il est à nouveau élu, il n’aura plus jamais de rendez-vous avec l’électeur américain puisque la Constitution interdit plus de deux mandats .
Sans l’épée de Damocles que constitue le vote de novembre, il pourrait alors, sans grand risque, continuer à assimiler l’exercice du pouvoir à un véritable et délirant show télévisé .